Turquie


Aphrodisias, cité et capitale de Carie
Une ville dédiée à Aphrodite, déesse de l’amour. Auparavant, nommée Ninoé (de Ninos mari de la Sémiramis de l’empire Assyrio-Babylonien, associé lui-même à la déesse Ishtar/Astraté).
Nommée aussi Nin, Nina, du nom de la divinité de l’amour et de la guerre des mésopotamiens.
Elle porte le nom d’Aphrodisias depuis l’époque hellénistique et c’est sous cette appellation qu’elle s’élève au rang de la cité et connaît avec l’époque romaine son plein développement (Enée, fondateur de Rome, fils d’Aphrodite).
Les nombreuses carrières de marbre sur son territoire ont contribué à développer une école de sculpture dont les productions ont été importées à Rome et dans tout le bassin méditerranéen.
Due peut-être à des artistes de Pergame venus à Aphrodisia au IIe siècle avant notre ère, cette école de sculpture va durer du 1er av. au Ve après notre ère.
Entourée d’un rempart comprenant quatre portes (=500 hect) daté du IVe siècle, son urbanisation suit le plan orthogonal classique (bien que le temple d’Aphrodite et le Sébastéion ne soient pas vraiment intégrés à cette trame).
Le Temple d’Aphrodite, achevé sous Auguste, trône sur son podium avec en perspective quatorze colonnes.
Une enceinte sacrée, le téménos, sera construite sous Hadrien mais sera très endommagé dès l’époque chrétienne avec sa transformation en basilique et l’adjonction d’un atrium et d’une abside.
Le tétrapylon, face à la rue principal, le cardo maximus, bien restauré, a été achevé en 1990.
Le théâtre, creusé sur le flan Est de l’acropole, a été bien restauré, notamment son bâtiment de scène. La fouille a permis la découverte de très belles sculptures (un discophore, copie de Polyclète ; une Niké (victoire) ailée, et un Apollon encadré de muses).
Les thermes du théâtre, l’agora et leurs colonnades sont très belles ainsi que le portique de Tibère avec ses frises de visages féminins et masculins.
Le Sébastéion (Auguste en grec) est dédié au culte impérial de Jules César (descendant de Vénus). Il est précédé par une allée processionnaire bordée de deux portiques débouchant par une porte monumentale sur le cardo maximus. On y a découvert des groupes de sculptures (conservés au musée).
Le Christianisme la rebaptisera Carie pour effacer toute trace de paganisme. Elle finira par être abandonnée au XIIIe siècle, et il faudra attendre le XVIe siècle pour voir s’installer au milieu des ruines le village de Geyre.

Ephèse, Apasa, capitale du royaume d’Arzawa, aurait été fondée par les amazones d’après Strabon et Pausanias. Cité ionnienne importante au VIe siècle av JC. Plusieurs fois convoitée et conquise.
Cité célèbre, elle a connu plusieurs vies avant et après de se faire envahir par Crésus, le roi de Lydie, qui va l’embellir.
Des rues longées en partie de stoa (portiques) présentant pour certaines des sols recouvert de mosaïques et bordée de palais, de temples, celui d’Hadrien ou de Domitien, la fontaine de Trajan, la stoa de Néron, chaque empereur romain veut y mettre sa marque. La rue des Courètes (prêtres d’Arthemise au nombre de 6 ou 9 célébraient chaque année des cérémonies en l’honneur d’Artémis en procession jusqu’à Orthygie, ville de naissance d’Arthemise ?), arrivée de la voie sacrée dans la ville.
On y compte aussi, l’octogone monument funéraire à base rectangle entourée de sièges toit pyramidal décor sculpté et les maisons des terrasses qui donnent une idée du luxe des belles demeures de patriciens : marbres, murs peints, linteaux, bassins, thermes, chauffage central, halls de réception.
La rue aboutit sur la place de la bibliothèque de Celsius qui contenait plusieurs milliers de volumen, rouleaux de papyrus ancêtres du livre. Elle fut construite au IIe siècle de notre ère pour honorer la mémoire du sénateur romain Celsius. La célèbre façade ave ses trois porte à étage, niches ornées de statues, reliefs, colonnes. Elle est prolongée par une allée de marbre dite rue des marbres de 15 m de large qui amène à un théâtre gigantesque qui complète le parcours des cérémonies sacrées. La rue qui mène au port était également bordée de stoas et même éclairée ?
Très touristique (trop)
L’Arthémisium il en reste pas grand-chose culte d’Artémis très developpé reprend déesse mère Isis
Musée statues copies ?

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