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(Dessin de Maurice Maubert
d'après une photo de J-C Dusanter
)

Quittant le monde du livre et du papier, j'ai trouvé dans le net mon moyen idéal pour créer et communiquer
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SITES ARCHÉOLOGIQUES DE MACEDOINE

 

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Dion

Dion est le plus vieux sanctuaire trouvé en Macédoine, fondé selon la tradition par le premier roi de Thessalie en l'honneur de Zeus qui l'aurait sauvé du déluge. C'est le sanctuaire le plus important de la Macédoine. Sa situation au pied du Mont Olympe, tout près des dieux, a attiré dans l'Antiquité nombre de pèlerins. Une ville importante s'est ensuite développée avec des boutiques, des palais, et bien sûr des lieux de culte : à Zeus, le plus important, mais aussi à Demeter, à Isis.

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Dans cette cité ont été organisés les premiers jeux olympiques macédoniens (qui comprenaient aussi des concours théâtraux). Des prix étaient décernés à l'occasion de grand banquets.
Les rois venaient fêter leur victoire et remercier Zeus. Alexandre le Grand lui fera des sacrifices pour préparer sa campagne d'Asie (purification de l'armée une fois par an). Cassandre qui a épousé la fille de Philippe a reconstruit la ville en plan carré avec de belles fortifications.
La voie principale large, pavée de grandes pierres, devait déborder d'activités : commerçants, ateliers, administration, temples, etc. Sur le trottoir de gauche, un grand mur incrusté de boucliers et des bustes en bas reliefs portant des armures. Un peu plus loin, les immenses thermes, un odéon. Au coins de rues, dans les maisons, des restes de superbes mosaïques qui montrent le degré de raffinement de ces Grecs de la grande période hellénistique. Dans une villa, une très belle mosaïque de Dyonisos sur son char tiré par des panthères.
Plus tard, avec les Romains, Dion deviendra une colonie où seront introduits les cultes orientaux et connaîtra une apogée culturelle.
Dans le Temple de Demeter, un puits carré "aux belles danses" où les femmes venaient danser (ça se se fait toujours. On en a vue une qui dansait avec grâce et émotion).

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Au Musée, on y voit les plus intéressantes sculptures trouvées sur le site : des inscriptions funéraires, des objets domestiques, et un très étonnant orgue hydraulique (du IIIe avant notre ère) en cuivre avec des touches en os.


Le Mont Olympe

Olympe, la demeure des dieux, on allait des visiter. Danielle avait deux mots à leur dire. En fait, le Mont Olympe, c'est un massif avec de nombreux sommets, le Mytikas, le nez, étant le plus haut (près de 3000 mètres). C'est très escarpé, le temps est changeant, il est dangereux paraît-il de s'y aventurer. On s'est baladé à ses pieds. Pas la trace ni de Vénus, ni d'Apollon, ni d'Hermès, et même  Zeus ne s'y est pas manifesté : ni foudre, ni tonnerre, pas le moindre nuage, un ciel immaculé. Ils semble s'être tous absentés, ce monde ne les amusant sans doute plus. On nous a dit qu'ils s'étaient barrés depuis deux millénaires. Ils reviendront quand le monde aura changé.
Des dieux monolithes et austères les ont remplacés. Ils n'ont pas fait mieux qu'eux. Au contraire, le monde continue à se prélasser dans la barbarie et dans le chacun pour soi tout en piétinant les autres. L'éthique grecque a été bafouée, seule compte l'accumulation de biens, comme si cela rendait intelligent ou bon ou heureux...
L'élévation spirituelle que ces monothéismes était sensée apporter a été noyée dans les bains de sang de l'inquisition, du massacre des indiens d'Amérique, de l'esclavage, des guerres mondiales, de la Shoah...
On peut sans doute ne pas regretter les rivalités très humaines des dieux grecs et leurs disputes, mais ils nous ont apporté un univers symbolique qui hante toujours notre imaginaire : Aphrodite, déesse de l'amour, Poséidon, dieu de la mer, Hermès, dieu des carrefours et des courriels, Hadès, dieu tellurique, etc.
Bon, on ne les a pas vu, mais on s'est baigné dans une fontaine sacrée, celle où les ménades se sont lavés les mains après avoir déchiqueté ce pauvre Orphée par dépit, pour son indéfectible fidélité à Euridice. Bon, cet abruti, trop impatient, n'avait pas réussi  à la d ramener, mais sa musique avait su charmer les dieux des enfers...
Très agréable fontaine où on s'est lavé de nos turpitudes de névrosés des villes.

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VERGINA

Verginia, l'antique Aigai, première capitale de la Macédoine
Sur les tombes de Philippe II de Macédoine, le père d'Alexandre le Grand et de son fils a été bâti un superbe musée en forme de tumulus. C'est tout sombre à l'intérieur avec des belles vitrines admirablement éclairées. Et là, un des plus beaux trésor du IVe avant. C'est l'équivalent de la tombe de Thoutankamon pour la période hellénistique. Deux tombes inviolées qui ont révélé la richesse et la beauté des objets de cette époque.
Dans celle de Philippe, son armure complète avec son casque caractéristique, ses armes, ses bijoux. Sa tombe occupe le centre du tumulus et présente une façade remarquable de presque six mètres de haut : belle porte a vantaux surmontée d'une frise peinte représentant une scène de chasse (coloris, finesse du trait, des expressions, du mouvement). Sa tombe se divise en deux chambres, on y trouve dans la deuxième le larnax de Phillipes (urne funéraire) en or  et à pattes de lion et l'antichambre recèle l'urne de sa dernière femme.
 La tombe de Perséphone présente des peintures murales très raffinées qui font penser aux sanguines de Léonard (on y voit Adès enlèvant Persephone, fille de Demeter, qui se lamente).

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PELLA


Un grand champ où il ne reste pas grand chose de la ville de Pella qui fut la capitale de la Macédoine hellénistique sinon quelques belles mosaïques de galets. On y devine des temples, des thermes et un grand palais, construits à l'origine par Archelaos. Il a été ensuite embelli par Phillipes. Les ruines actuelles correspondent à la reconstruction de la ville par Cassandre (plan hippodamien).
Pella restera capitale jusqu'à la conquête romaine, mais après un séisme, la capitale sera transférée à Thessalonique.
Au musée, des objets très beaux, des marbres (belle tête d'Alexandre), des bijoux, statues en bronze, moules de céramique sigillée, figurines finement ciselées.
Un très bel enlèvement d'Hélène par Thésée...  très enlevé. On y voit Hélène, à poil sur le char de Thésée, qui file à toute vitesse.  C'est la même qui entraînera la Guerre de Troie. Décidément, cette femme était un bourreau des  cœurs.

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PHILIPPES


Comme son nom l'indique, cette cité a été réorganisée et rebâtie par Philippe de Macédoine. Un habitat y existait depuis le néolithique.
C'est à l'origine une colonie de Thasos car la région était très attractive (bois, mines d'or et d'argent du mont Pangée). Elle connaîtra une prospérité commerciale avec les romains et la via Egnatia (qui relie la Grèce au Bosphore).
Elle eut plus tard la visite de saint Paul qui y fonda la première église chrétienne d'Europe.
Sur le site, a été mis au jour un grand théâtre, le Forum et une grande basilique paléo-chrétienne ainsi qu'un quartier épiscopal avec l'Octogon, la cathédrale bâtie sur l'église de Saint Paul. On y découvre de belles mosaïques, dont une portait le nom : "Basilique de Saint Paul" (plus loin, près du forum, a été identifié le lieu de sa prison).
Tout en haut du site, une acropole où on distingue les restes de la forteresse byzantine et sur ses flancs des reliefs rupestres. On y a distingué trois niches sculptées dans la paroi.

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AMPHIPOLIS

Amphipolis est la dernière citée Macédonienne à tomber aux mains des Romains
Encore un grand champ de pierres, il ne reste presque rien, juste Une ou deux mosaïques. Sur la route, les restes d'une belle tour et surtout un énorme lion de trois mètres de hauteur (monument funéraire?) qui trône au coin d'une route en bordure du fleuve Strymon.
Petit musée introuvable, mais intéressant évoquant la cité depuis la préhistoire.
Sont présentées quelques belles sculptures, un mur peint, des objets remarquables : double tête d'Attis, un trésor d'une tombe Macédonienne avec sa traditionnelle couronne en or de feuilles de chêne.

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Olynthos

Il ne reste pas grand chose de l'ancienne Olynthe, juste quelques pierres parsemées sur une colline. En revanche, beaucoup de soin a été apporté à la reconstitution du plan  hippodamien de l'Olynthe hellénistique avec ses rues se coupant à angle droit pour former des ilots de maisons dont certaines présentent des mosaïques de galets (Bellerophon monté sur Pégase terrassant la chimère), des installations sanitaires (baignoire en terre cuite) et un système de drainage en argile ou en pierre. On retrouve aussi le long des rues principales le traditionnel alignement de boutiques.

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